Ah, Woody, Woody, Woody... Qu'est-ce tu nous as fait... C'est ces enfoirés d'Amazon qui t'ont retournés la tête ? Au lieu de publier une analyse un poil constructive du film, je préfère vous raconter comment j'ai vécu la séance de Wonder Wheel.
Après 20 minutes de publicités présentant les meilleurs commerces de ma région, le film peut enfin commencer ! Le jingle de Amazon Studios arrive et je manque de dégobiller sur place. Le classique générique des films de Woody Allen sur une musique des 50's est toujours là et j'en suis plutôt content.
Le film avance et au fur et à mesure, je me pose une série de question : "C'est moi ou les acteurs en ont rien à foutre de ce qu'il font ?", " C'est moi ou les décors sont vraiment dégueulasses ?", "C'est moi ou le chef op à tenté des jeux de couleurs pour rattraper la platitude du scénario ?", " C'est moi ou au bout d'une demie heure de projection j'en ai absolument plus rien à faire du film ?".
Vous l'avez compris, le film m'a terriblement ennuyé. Et c'est pas du tout dût à une question de rythme mais plus à l'inattention portée au récit : une histoire d'amour de vacance mélangée à la problématique de la jalousie qui (par dessus le marché) est accompagnée par une affaire de gangsters. Il faut bien reconnaître que le travail sur les lumières et les couleurs est plutôt classe, mais ça ne rattrape pas le manque d'intérêt scénaristique.
En bref, j'aurais préféré allumer ma télé sur RTL9 et regarder deux épisodes d'Amour, gloire et beauté, ça m'aurait éviter une belle désillusion. C'est dommage, on l'aimait bien Woody...