Après les déboires de Batman vs Superman et « Suicide Squad », des films qui alimentent encore des débats particulièrement animés, on était en droit de craindre le pire pour l’avenir du DC Universe pour Warner Bros et DC Comics. Le studio se lance désormais dans l’adaptation de Wonder Woman, la première super-héroïne issue des comics cultes et qui avait connue la consécration avec la série portée par le magnétisme de la belle Linda Carter.
Un personnage déjà intronisé dans « Batman vs Superman » et choisi pour être un des membres pivots de la « Justice League » prévue pour novembre prochain.
Diana Prince, princesse des Amazones a donc elle aussi droit à son propre long métrage, réalisé par la talentueuse et trop rare Patty Jenkins (son dernier film étant « Monster » en 2003). Un choix surprenant mais qui suit parfaitement la ligne directrice du studio depuis son changement de production. Une femme de caractère à l’image de son personnage principal et un budget de 150 millions de dollars pour rendre ses lettres de noblesses à un genre qui en a cruellement besoin.
« Wonder Woman » n’est jamais abrutissant, jamais ennuyeux. Un long métrage qui alterne parfaitement légèreté du spectacle et gravité de ses enjeux. Patty Jenkins parvient à déployer une réelle générosité dans sa mise scène et offre aux fans et aux spectateurs un lyrisme frissonnant d'efficacité. « Wonder Woman » arrive à nous émerveiller par sa beauté, qu’elle soit visuelle ou narrative et prouve qu’il faudra compter avec la princesse des Amazones. Une réussite surprenante.
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