Miss! Ton père c'est un voleur, il a volé toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux!

 Wonderwoman c'est l'histoire d'une jeune fille, aux pouvoirs extraordinaires, qui vit sur une île invisible avec d'autres filles et qui font des trucs de filles, c'est à dire du shopping et le ménage LooooooooooooL. Blague lourdingue détectée! ALERTE MACHO DE NIVEAU 7. (Pardon mais c'était trop tentant). Donc Diana, le vrai nom de Wonderwoman, décide de rejoindre le monde des hommes en pleine 1 ère guerre mondiale pour mettre une branlée à Arès, Dieu de la guerre qu'elle pense responsable de ce conflit meurtrier et qui s'avère être le pire ennemi des amazones (les gonzesses hyper puissantes sur l'île invisible). Et accessoirement Diana servira quelques salades de phalanges aux allemands, comme ça pas de jaloux.
 Esthétiquement parlant, le film est plutôt une réussite. On remarque des partis pris comme l'utilisation de nombreux ralentis au sein même de scènes d'action, c'est à dire de scènes qui requièrent du rythme. Ces ralentis peuvent rappeler le cinéma Guy Ritchie (pas celui qui chante "Hello is it me you're looking for?" non ça les gars c'était Lionel). Ces ralentis permettent  aux spectateurs d'apprécier encore mieux l'action et la violence des combats mais surtout de s'attarder sur la puissance de Wonder Woman. On observe l'utilisation de la caméra dynamique, caméra isolée sur les mouvements de Diana, qui la suit, comme fixée à elle. Cela nous donne des plans plutôt stylés et surtout rythmés. En plus de ces éléments techniques, on retrouve une certaine imagerie liée à la divinité. Certains possèdent un caractère pictural grâce à la lumière ainsi que la composition du cadre, la place du décor et le positionnement des personnages. Ces plans comme celui présent vers la fin du film après le combat de Diana contre Arès, font référence aux peintures religieuses. On retrouve d'ailleurs ce même traitement à une plus grande échelle dans Batman Vs Superman de Snyder (peut être le seul point positif du film #GrosTroll) surtout en ce qui concerne Superman. En plus de créer une continuité picturale entre les deux films du même univers, ce partis pris permet de souligner la supériorité de WonderWoman et Superman quant à l'Humanité et donc insiste sur leur aspect, leur nature d'être divin.
 WonderWoman c'est d'abord et surtout un film sur une femme forte. Diana représente l'idéal de la femme indépendante, forte et courageuse. Le film est d'ailleurs réalisé par une femme. On se retrouve avec une femme derrière et une femme devant la caméra. On se dit alors que ça y est on va avoir le droit à un film un peu féministe et tout, un truc qui défend un peu la Femme parce que tout est réuni pour. Et bien.....non et c'est bien dommage. WonderWoman aurait pu être le nouveau fer de lance du combat sur la représentation de la femme au cinéma. Représentation qui a tout de même beaucoup évoluée depuis les années 30 c'est vrai, mais là on pouvait aller encore plus loin, remettre un coup de pied dans la fourmilière si j'ose dire (expression qui s'avère tout de même un peu cocasse n'est-il pas?). Malheureusement Papy Hollywood il est pas hyper d'accord avec ça. On a donc une histoire d'amour culcul la praline qui ramollie le personnage de Diana ou du moins l'affaiblie un peu. (Même si je trouve que l'amour c'est sympa, les papillons dans le ventre tout ça tout ça. Là ça ne sert pas le sous-texte et ça n'apporte pas grand chose au film.) Et on a aussi la jupe. Accessoire indispensable pour toute WonderWoman qui se respecte, la jupe de la collection printemps-été 2017 est un peu courte. Alors certains diront que c'est cool et qu'à telle minute on arrive à voir la culotte de Diana (si vous voulez les gars on la voit  à  58 minutes et 43 secondes de film, de rien ça me fait plais' c'est cadeau). Mais ce qui aurait été cohérent avec le sous-texte, l'image de la femme forte et indépendante et tutti cuanti ça aurait été de ne pas mettre une jupe si courte. Comme le disait Marion Seclin "euh dis donc une femme se résume pas à la taille de sa jupe les mecs hein!". On revient quelques années en arrière avec ce traitement là de la femme. L'intérêt du film ne doit pas uniquement résider dans la tenue affriolante, émoustillante que dis-je émoustillante, aguichante de l'actrice. C'est pas (que) ça le cinoche quand même les mecs. 

Enfin tout ça pour dire que malgré pleins d'éléments favorables et une tentative de sous-texte, le film ne parvient pas à combattre les stéréotypes des femmes à Hollywood. Bon ok elle se bat et tout mais ça va pas assez loin ça, c'est dommage surtout car le film aurait été plus intéressant avec cette vision et ce parti pris là.

 Bon sinon y' a d'autres trucs plus ou moins biens dans le film genre :

• le méchant on devine qui c'est très (très) vite. On retrouve pleins de situations et de stéréotypes de personnages qu'on a vu des milliers de fois dans d'autres films. L'Univers DC Comic n'était-il pas assez riche pour éviter ça? Fais suer!!!


• La fin et surtout le discours de Diana sur le genre humain a été écrit par un enfant de CE1.



• Le film est censé être un flash-back alors pourquoi on voit des trucs auxquels Diana n'a pas participé, style des discussions ou autre.




• Il y a plus de violence que dans les films Marvel, et ça c'est cool. Car comme disait Jean-Claude Van Damme " La vie c'est quelque chose de très fort et de très beau.... La vie appartient a tous les vivants. It's both a dream and a feeling. C'est être ce que nous ne sommes pas sans le rester. La vie c'est mourir aussi....Et mourir c'est vraiment strong...c'est rester en vie au delà de la mort...Tous ceux qui sont morts n'ignorent pas de le savoir "



• La musique est plutôt cool et se marie bien avec l'ambiance du film, le rythme et la violence.


• Le fait que l'action du film se déroule lors d'un conflit réel et sur un théâtre de guerre connu permet un meilleur ancrage au réel et ajoute un plus au film et au perso de WonderWoman.


• Où se trouve Diana à la fin du film? Paris!!! et ouai les mecs Paris, en France (d'ailleurs Paris est la capitale de la France je ne sais pas si vous le saviez mais cette précision est importante) Et en plus qui joue dans le film? Saïd Taghmaoui et là on dit cocorico!!



• Y a un peu d'humour dans le film (et nous on aime l'humour pourquoi? Parce qu'on aime la vie!) d'ailleurs y'a un quiproquos sur le zizi de Chris Pine #BelleTranchedeRigolade #JoieEtBonheur

  
  

  Le film est une plutôt une réussite, pour tout vous dire j'y allais à reculons. Et je peux vous dire que marcher à reculons dans la rue c'est pas hyper facile, enfin bref j'étais pas hyper excité avant la séance, notamment à cause de la déception ressentie en matant Batman VS superman. Et bien en fait au fur et à mesure du film je me suis surpris à bien aimé. Y' a du spectacle visuel et sonore, y'a de la castagne, y'a un peu d'humour et y'a deux trois partis pris intéressants. Cependant ça ne va pas assez loin. C'est dommage parce que tous les éléments étaient réunis pour faire de WonderWoman un film un peu subversif sur un sujet en particuliers ou en tout cas un film icône. C'est dommage en fait car ça aurait pu apporté plus au film, au personnage, à l'ambiance et tout. En tout cas si vous ne l'avez pas vu, allez-y (enfin si vous avez envie hein je vais pas venir vous chercher pour vous tirer par la peau des fesses jusqu'au cinoche du coin). En plus, ce film s'inscrit dans la continuité de l'univers DC Comics et des films à venir. Donc voilà. Bisous.