Gal Gadot est plus adorable que jamais, Chris Pine est rigolo et l'inversion des stéréotypes homme/femme est une réelle bouffée d'air frais sans pour autant m'avoir semblée forcée, comme je le craignais. La réalisation est propre, sans être spécialement impressionnante et la photo offre quelques jolis plans. J'ai bien aimé tout ce qui se passait à Londres, avec un petit côté "Hercules à New York" au féminin (pour les connaisseurs) et la confrontation de Diana au monde 'moderne' donne lieu à quelques situations loufoques parfois bien amenées.
C'est malheureusement tout le bien que je peux dire de Wonder Woman car si le milieu de film est correct, l'introduction au pays des fond ver-- euh... des Amazones est kitchissime à en pleurer, et ce malgré mon affection pour une Robin Wright sous exploitée. La fin est bien naze aussi, avec l'habituel dernier acte des films DC et Marvel dans une bouillie de CGI mal digérée avec un méchant au look improbable et un duel au sommet très oubliable.
Certaines scènes d'actions sont plutôt réussies, vers le milieu du film, mais on tombe souvent dans l'excès d'image de synthèses un peu brouillonnes qui va faire saigner les yeux d'ici deux ou trois ans maximum.
C'est aussi passablement mal joué et les seconds rôles oscillent entre l'agaçant et le pathétique, aussi bien du côté des sidekicks que des méchants très méchants tellement méchants qu'ils sont grimaçants et défigurés.
Sur le fond, c'est un film de super héros archi classique, avec une énième variation sur le thème de l'initiation / entrainement / découverte de pouvoirs comme on en a bouffé par dizaines depuis quelques années (depuis toujours ?) et WW n'apporte rien de neuf à la recette, si ce n'est son personnage féminin.
Pour autant, je n'ai pas forcément envie de complètement défoncer le film car mon impression découle en partie de l'overdose de films Marvel et DC. C'était hautement prévisible mais je me suis laissé leurrer par les critiques étonnamment positives à la sortie du film, même si celles ci étaient à prendre avec des pincettes, vu que le film suivait de près Batman V Superman et Suicide Squad. J'appelle ça "L'effet Skyfall".