Tout d’abord, il faut préciser que je suis allé voir ce film dans l’espoir de voir une révolution dans le monde du film de zombie. Je suis un grand fan de tout ce qui est post-apocalyptique ou zombie en tout genre. Imaginez donc la hauteur de ma chute quand j’ai vu ce film.
Pour moi, le film a un problème majeur, le vide incroyable dans le scénario. Quand on dit zombie, on voit des zombies, des résistants, des grosses têtes travaillées sur un remède et des militaires pas contents qui cassent du mort vivant. Dans World War Z, on nous présente des zombies dont tout le monde se fou, ce qui est problématique dans un film de zombie. A aucun moment on se sent dans un monde envahi de zombie, il n’y a aucune réelle résistance de la part des humains contaminé. Les militaires sont sur des bateaux entrain de répondre au téléphone comme dans un service après vente SFR. Et la grosse tête on reviendra dessus plus tard.
Et là où je ne suis pas content du tout, c’est qu’on ne prenne pas au sérieux un film qui doit être pris au sérieux. Si on m’avait annoncé que ce film voulait être a mi chemin entre 28 jours plus tard et Shaun of the Dead il fallait le précisé ! Mais ici non. La grosse tête, celui sur qui l’espoir de guérison de la planète repose. « Hello, I come from Harvard » glisse sur une plaque de taule mouillé et se met une balle dans le lard. « Il a glissé, il est mort » - Brad « Gerry » Pitt. Oui cette scène est la plus ridicule depuis au moins 4 ans de cinéma. Ensuite, on voit la ville de Jérusalem tombé. Je ne sais pas comment ils ont fait mais il n’y a aucune émotion qui se dégage pendant cette scène. Ma seule réaction était « Flûte alors ». Puis à la manière d’un James Bond on continu de voyager à travers le monde pour finir dans un laboratoire et comprendre en … 10mn comment sauvé l’humanité. Et là, deuxième scène la plus marquante du film, le héro marche au ralentit sachant qu’il vient de SAVE THE WORLD, et se prend un Pepsi Max bien frais dans le distributeur a boisson, et va retrouver sa famille clic clac happy end.
A aucun moment on ne croit en ce héro trop parfait père de famille, soldat de l’ONU. A aucun moment on ne croit en cette invasion de zombie. A aucun moment on ne croit à la sincérité de ce film de devenir un bon film et non un énorme tiroir caisse.