Nouveau souffle et nouvelle aventure pour une suite réussie

La franchise X-Men est de loin ma préférée parmi toute la série des Marvel où les histoires de super héros commencent à toutes se ressembler. L'univers est riche, les personnages nombreux et les retours en arrière sont utiles pour comprendre l'origine des premiers films. Ce qui est le cas de X-Men Apocalypse dont l'action se passe dans les années 80, soit le dernier volet de la deuxième trilogie réalisée par Bryan Singer. On a tous en mémoire les mutants de la première trilogie donc peu importe le danger qu'ils endurent dans ce film, on ne craint pas trop pour leur tête... On se demande seulement comment ils vont s'en sortir. D'autant plus que le danger est de taille dans cet opus car il s'agit du premier X-Men de l'Histoire datant de l'Egypte ancienne, le plus puissant et le plus dangereux. C'est Oscar Isaac qui campe ce rôle de méchant suprême, récemment héroïque dans Star Wars, et il est ici méconnaissable sous sa combinaison imposante. Certes, la durée du film peut être rebutante (2 heures et demie) mais l'action tient bon tout du long, ce qui parait être un exploit de taille ! Le rythme est entretenue par des scènes d'action remuantes, un scénario intéressant quand on connait la saga, une 3D réussie et un casting de haut niveau ! On retrouve James McAvoy, Michael Fassbender et Jennifer Lawrence qui mènent la barque des mutants et parmi les nouveaux venus, il y a Tye Sheridan (un jeune acteur de cinéma indépendant), Sophie Turner (alias Sansa Starck...) et Kodi Smit-McPhee (bien qu'il soit méconnaissable lui aussi, vous le connaissez forcément !) qui donnent du crédit à ce nouveau volet par leur jeune âge et leur réputation dans d'autres univers totalement différents. Mention spéciale à la super scène de Quicksilver (il avait déjà eu la classe lors de l'épisode précédent). Un volet divertissant et efficace donc, avec un vrai bon méchant et une horde de X-Men comme on l'aime ! Ça plaira aux fans, mais je ne le conseillerais tout de même pas à des gens n'ayant pas vu les autres films, au risque de se perdre, car les références sont nombreuses.