Retour vers le passé futur.
Après un X-Men : au commencement exceptionnel, Bryan Singer reprend les commandes de la série, avec une hisoire qui tient la route. Wolverine doit repartir dans le passé afin d'empêcher un évènement qui pourrait à terme anéantir les mutants.
Au départ, ça commence bien ; sous une scène où des gens sont parqués dans des enclos et avec un plan représentant un charnier de cadavres, référence implicite aux camps de concentration, on voit l'anéantissement des derniers mutants face aux Sentinelles.
Ensuite, l'histoire fait des aller-retours fréquents entre le passé et le présent avec Wolverine comme lien central (il est le seul à pouvoir voyager dans le temps sans en mourir), et on retrouve certaines des qualités qui faisaient les qualités du premier volet. Le film se passe dans les années 70, avec un beau travail de reconstitution, et une très bonne idée, qui est de filmer certaines scènes à Paris (où se joue un élément central de l'intrigue) en 16mm, donnant une grande véracité à ce qu'on voit, même si ce sont des mutants en CGI.
Le souci est que pour un tel sujet, il est un peu trop touffu et enrichi: les mutants y sont très, ou trop nombreux (et une bonne partie sont carrément sacrifiés), pour qu'on ne s'intéresse qu'à quatre d'entre eux ; Logan, Xavier, Magnéto et Mystique. Cette dernière, toujours interprétée par Jennifer Lawrence, est plutôt bien.
Mais il manque le petit truc qui fait que je garderais le même souvenir que First Class : même la fameuse scène au ralenti de Quicksilver (rien à voir avec les chaussures), j'ai l'impression de l'avoir déjà vu; malgré qu'elle reste impressionnante en soi.
Une petite pensée pour certain des acteurs qui n'ont STRICTEMENT rien à jouer ; Halle Berry, Omar Sy, Ellen Page... Ce film est le Pole Emploi du cinéma ou quoi ?
Reste les acteurs principaux, voir Hugh Jackman se régaler à jouer pour la septième fois (!) Logan, la classe de Michael Fassbender, et l'étonnant Peter Dinklage, de loin le meilleur de tous et le véritable méchant de l'histoire.
Il faut dire qu'en 14 ans de X-Men, on commence à être saturés de scènes en CGI, donc toutes ne marchent pas forcément bien (celle à la Maison Blanche, où Magneto arrache carrément les gradins d'un stade pour l'entourer !).
Cela dit, Days of the future past reste un bon divertissement, on ne s'ennuie pas, et cela prépare la suite déjà annoncée en scène post-générique ; l'arrivée d'Apocalypse.