Yves mon Amour ?
Il y a, derrière ce très, très mauvais, cet exceptionnellement mauvais film qu'est "Yves" une pléthore d'excellentes idées, qui, mises entre d'autres mains, auraient pu donner quelque chose...
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le 29 juin 2019
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Ce petit film sans prétentions est quand même bien malin. Partant d'une histoire de robots comme la SF étatsunienne en a produit à la chaîne durant les années cinquante en tirant toutes les conséquences de l'angoisse face à la technique (merci Heidegger et Ellul !) et au dépassement de l'homme par la machine qui devient plus intelligente que lui, Forgeard fait une mise à jour du logiciel en inscrivant le schéma de base dans le style contemporain. La principale trouvaille - peut-être la seule - consiste à introduire le rap. Ce qui permet de mettre en valeur les talents d'interprète de l'acteur principal ( William Lebghil) qui s'avère doué pour le genre ainsi que ceux du réalisateur qui a coécrit musiques et paroles. Tout repose sur la confrontation entre un jeune rappeur assez paumé et un réfrigérateur ; le suspense n'est pas intense, l'entourage est un peu gnangnan et superflu, mais le divertissement est assuré.
Créée
le 28 juin 2019
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Yves a tout pour plaire. Yves a un casting cinq étoiles, avec le sous évalué William Lebghil et notre monument national Phillipe Katherine. Yves peut être très drole, et a une scène absolument...
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