Un nouveau Disney c’est toujours un événement. Parce que j’ai grandi avec les grands classiques, il est inconcevable que j’en loup un seul. C’est donc dans la plus grande hâte que j’attendais la sortie de Zootopie.
Vous commencez à me connaître, on va y aller point par point. L’histoire d’abord. Une lapine condamnée à être planteuse de carottes de par sa condition, devient finalement policière et finit par se retrouver à enquêter sur la disparition de plusieurs mammifères. Et elle met au jour un vaste complot. Le scénario parait classique (et soyons clair il l’est, tout autant que prévisible) et pourtant ce sont des petits détails qui le rendent original. Zootopie est un film qui possède plusieurs niveaux de lecture. Pour les grands enfants comme moi, il est truffé de petites références à des films cultes et aussi des petites minutes d’auto-parodie (et Disney qui s’auto-parodie… On ne voit pas ça tous les jours).
Le film repose essentiellement sur le duo Judy et Nick, lapin et renard qui commencent par se détester puis travaillent ensemble pour au final se tomber dans les bras à grands coups de déclaration d’amitié (oui… on est chez Disney hein, il ne faut pas l’oublier !). Mais si le duo fonctionne bien c’est le cas aussi pour tous les autres personnages. Généralement chez Disney, on a le héros et LE personnage secondaire qui va crever l’écran avec lui (prenez Timon et Pumba ou Mushu par exemple). Dans Zootopie, tous les personnages secondaires (voir tertiaires) ont leurs moments à eux, où l’espace d’une minute, on les laisse crever l’écran. Mention spéciale à la panthère d’accueil du commissariat de police ! Et oscar d’honneur à Flash le paresseux !
Je terminerai sur le message que souhaite faire passer le film. Vive la tolérance, tout le monde peut vivre en harmonie… La manière de l’exprimer est un peu lourd, comme souvent chez la firme de ce bon vieux Walt et c’est ce qui enlève quelques-uns de ses charmes au film. C’est dommage.
En bref, c’est un très bon Disney, qui plaira aux petits comme aux grands. D’ailleurs, comme l’a si bien dit un de mes compagnons de visionnage : « je peux même jurer avoir plus entendu rire les adultes que les enfants ! ».