Camé et Léon
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A beautiful day ou “You Were Never Really Here” (titre original, je ne comprends pas cette manie de certains distibuteurs français de réintituler une oeuvre en anglais ; il n’y a pas une loi pour interdire ça, soit on garde le titre original, soit on lui trouve un titre en français) est un film de la réalisatrice écossaise Lynne Rammsay qui a été doublement primé au dernier festival de Cannes. Le prix de l’interprétation masculine est mérité pour Joaquin Phoenix qui en impose par son personnage de Joe, un vétéran de l’armée chargé d’accomplir les basses œuvres dans le cadre de contrats pour des clients assez divers plus ou moins louches. On suit alors ce personnage dépressif suicidaire, hanté par son passé, qui assure les règlements de compte avec un marteau qu’il utilise comme arme, jusqu’à ce qu’il soit chargé par un sénateur de retrouver sa fille jeune adolescente fugueuse pour le plonger dans la partie glauque du scénario. Et c’est là que le bat blesse, car le prix du meilleur scénario n’est vraiment pas mérité car A beautiful day dispose d’une intrigue somme toute assez banale. Rien d’original dans le scénario plutôt classique. A beautiful day est avant tout une œuvre formelle, visuelle par un traitement singulier d’un thriller violent. C’est surtout la mise en scène qu’il aurait fallu primer à laquelle j’ai d’ailleurs bien accroché.
Créée
le 6 mars 2018
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