C’est un agréable préambule à Diamantino. C’est mignon, assez vain, tout à fait oubliable, mais il y a une inventivité, une dynamique que sur un tel format (7 minutes) je n’avais pas vu depuis les courts métrages de Peretjatko. Abrantes s’amuse de la reconstitution (On y croise Brancusi, le sculpteur, Marie Bonaparte, le modèle, mais aussi Sigmund Freud), de la voix off (hyper drôle), d’idées farfelus en tout genre, d’un humour à la limite du mauvais goût, pour raconter, à sa façon, le destin de cette sculpture dorée représentant le buste d’une princesse mais ressemblant plutôt à un phallus. Dans la version originale, c’est Abrantes lui-même qui fait la voix off. Chez nous c’est Leatitia Dosch et ça dépote.

JanosValuska
5
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le 22 janv. 2019

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