Un incroyable manque d'ImaginatioN

Les mots "humour" et "anglais" ont à-priori tout pour un mariage heureux avec plein de petits enfants bien amusants. C'est sans doute la marque laissée par les Monthy Pythons qui tend à faire oublier que l'humour anglais, c'est aussi Benny Hill.

Avec cette fantastique peur de tout, on est loin du niveau des Monthy Pythons et, comme avec Benny Hill, on se fait arracher un ou l'autre sourire mais on est surtout dépité.

Le film exacerbe et exagère un peu dans tous les sens, sauf du coté de l'imagination puisque on s'est contenté de réassembler des intrigues pompées ailleurs avec en prime une voix-off pour nous faire partager les états d’âme du paranoïaque/névrotique/hystérique de service. On reste ancré dans l'hyper-prévisible du début à la fin, souvent plongé dans des ambiances de sketch, face à un surjeu télévisuel avec des incohérences de fond, comme par-exemple: Son psy qui semble être une vieille relation de confiance, presque son seul ami qui sort "Tu ne m'avais pas dit que ta mère t'avais abandonné à l'age de cinq ans". L'histoire familiale est une des premières choses à laquelle s'intéresse tout psy ! C'est idiot et montre bien la superficialité qui émane de tout ce qui est traité. Seul compte de caser les gags et ils ne sont honnêtement pas terribles...