À la recherche de Mr. Goodbar est l’antépénultième film de Richard Brooks. En 1958 il avait adapté Les frères Karamazov et réalisé La Chatte sur un toit brûlant. C’est en 1977 qu’il sort ce À la recherche de Mr. Goodbar.
On fait la connaissance de Theresa Dunn (Diane Keaton), qui a souffert d’une polio dans sa jeunesse et est obsédée par le sexe. Durant ses années d’étudiante en littérature, elle couche naturellement avec son professeur (il est viril et fume la pipe, et n’a pas du tout l’air d’un prof de littérature). Theresa a un père policier, et une sœur blonde hotesse de l’air, tout aussi intéressée par le sexe qu’elle. On suit la vie de Theresa jusqu’à ce qu’elle devienne enseignante pour une classe de jeunes sourds-muets, avec de véritables scènes de la vie quotidienne et aussi, presque des documents d’archives de la vie dans les années 70 à Chicago. Sexe, drogue et .. et on verra … Je ne sais pas si le film est féministe, mais le personnage de Miss Dunn est très féministe. Outre sa vie de folle du cul bordélique, Miss Dunn est une très bonne professeure. Il y a plusieurs scènes d’éducation très touchantes d’ailleurs.
Après un debut lent, mais assez singulier et parfois sympathique, il y a de petits moments de flottement : on sent que le rythme, ce n’est pas le problème du réalisateur. Il y a tout de même la rencontre entre miss Dunn et Tony (Richard Gere), sorte de bellâtre fou-fou qui sont l’occasion pour le jeune Richard Gere de nous montrer son talent (il gère, Richard).
Puis, ça devient vraiment très bien vers la fin du films quand ça part en cacahuete. car ça part vraiment de plus en plus en cacahuète. Avec un final grandiose et inoubliable qui fait véritablement partie des grands moments historiques du cinéma.
quelques répliques cultes :
« don’t love me, make love »
« un, c’est un de trop et un million ce n’est pas assez »
mais il y en a beaucoup d’autres que je n’ai pas notées.
Un des grands films de la carrière de Diane Keaton qui nous a quittés récemment.