Surtout en voiture quand même

Dans les années 50-60 en France, au cœur des trente glorieuses, j'ai l'impression qu'on a eu droit à énormément de comédies légères au cinéma.

Dans À pied, à cheval et en voiture, il est question de classes sociales puisque Noël-Noël interprète le père d'une jeune femme qui va épouser un garçon de bonne famille.

Pour l'impressionner, le père se met en tête d'acheter une voiture (et de passer le permis au passage), ce qui va donner lieu à une série de gags et de péripéties improbables en tout genre.

On retrouve aussi un jeune Belmondo qui vient fanfaronner de temps en temps, et la gouaille de l'acteur crève déjà l'écran.

Ce n'est clairement pas un grand film mais ça fait sourire de temps en temps, et puis il y a ce charme désuet des comédies qui n'avaient pas du tout la prétention d'être autre chose que des divertissements très légers et innofensifs faits pour plaire au grand public. Ça se rapproche parfois du cinéma de Tati du côté des situations, mais sans ce talent de composition du cadre et en plus bavard.