Addicted
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Film de Bille Woodruff (2014)

Je ne parlerais pas des scènes clichés qui ont pu exister dans ce film, ni du jeu d'acteur qui, parfois, pouvait sonner faux, ni même des codes utilisés pour ce genre de film, et que j'ai vu ailleurs.


On oublie trop souvent, que l'être humain n'est pas fait pour la routine. Chaque respiration est suivie d'une autre, différente. Chaque battement de notre cœur, diffère de celui qui le précède. Nous avons besoin de changer une petite chose, chaque jour, autrement, nous irons skier sur des pistes noires. Pour braver l'interdit, et avoir des sensations fortes.


Notre chair nous rappelle à la vie. Constamment, à chaque instant. La peau aime qu'on la touche, le nez aime sentir, les yeux aiment voir de nouvelles choses, et les oreilles aiment à entendre. La voix, quant à elle, aime se laisser porter vers des oreilles qui veulent bien l'écouter.


Les maux de l'esprit, touchent le corps, et ça devient comme un cancer qui métastase. On en vient à avoir des comportements immoraux, on rend coupable les gens de leurs fautes, mais on oublie trop souvent que derrière la faute, se cache un mal, qui doit être soigné.


Trompant son aimé, elle trompe celui qui vient à l'aimer, par un autre qui s'amourache d'elle. Il existe des êtres magnétiques. Des personnes qui, où qu'on les place, et avec qui, deviennent de l'opium charnelle. Elle a du sûrement faire partie de ces personnes là.


Et c'est en fouillant le passé, qu'elle comprit son addiction. Il nous arrive de ne pas toujours comprendre pourquoi, alors même qu'on est heureux, on aime se saccager. On aime le drame. On aime avoir de l'ambiance dans nos vies, du frisson. On va aller à droite, et à gauche. On papillonne. On se sent vivant. Et puis on regrette. Toujours. Le camé regrette toujours son acte, mais il n'a plus le choix. Soit il se soigne, soit il plonge, à l'infini, jusqu'à sa mort.


Et sans son aimé, elle faillit mourir, elle s'était donnée la mort, comme ça. Ça aurait pu faire une fin terrible, mémorable. Mais elle n'est pas du tout la fin, elle est un commencement. Un pardon.


La quête de sensations physique n'est là que pour combler un vide spirituel. Celui qui est pris d'amour, et le ressent jusqu'au bout des ongles, ne vit que pour lui.

KhadidjaSid
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le 7 avr. 2020

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Khadidja Sid

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