Après l'école

Trois garçons et une fille ont l’air de passer leur dernier moment ensemble avant de se disperser dans différentes Universités dans différentes villes. Ils sont sensés profiter des uns des autres en sachant qu’ils ne vont pas se revoir avant un long moment. Mais au lieu de ça ils se dispersent, font les egocentriques sans penser à mademoiselle au milieu et comment elle appréhende ce qu’il va se passer par la suite. C’est elle qui leur donne la possibilité de se revoir et les garçons n’ont pas l’ai plus emballé que ça, ils ne sont pas du genre à montrer leurs émotions, comme s’ils avaient une fierté qu’ils ne voulaient pas ravaler.
Après c’est plus une impression qu’un phénomène de mode qu’un trait esthétique du réalisateur mais dans les films français du même genre, les personnages ne répondent pas aux questions, sont mal polis et donnent l’impression d’être obsédés par leurs démons. Le problème est qu’il n’y a pas toujours de rapport direct et compréhensible avec l’intrigue et/ou les autres personnages. Parce que lorsque le personnage ne répond pas quand on lui parle c’est très, très agaçant, et on n’a qu’une envie c’est de lui crier « Mais répond ! ». Dans ce court métrage le jeune homme au sweat rouge ne parle presque pas et la chose la plus remarquable est qu’il s’isole pour écouter de la musique. Mais tu auras tout le temps, après, de l’écouter ta musique ! Profite de tes amis tu ne sais pas dans combien de temps tu les reverras ! De plus pour ce qui est du jeu d’acteur on remarque bien le manque d’expérience mais pardonnonsleur, ils n’ont pas assez d’expérience pour l’instant.
La séquence ou ils jouent de la musique n’est pas trop mal, encore qu’ils aient dû tirer des mètres de rallonge pour pouvoir brancher leurs amplis, pour pouvoir jouer en paix sans déranger les voisins, encore qu’en campagne ça résonne pas mal. Ils jouent toute la nuit ? Ou alors ce sont des faux raccords avec le ciel qui change de couleur assez brutalement. Parce que si la chanson dure toute la nuit on comprend pourquoi ils s’écartent pour jouer. Nous avons encore affaire à un phénomène de mode, la musique. Cette musique lise, qui résonne et qui insiste sur l’atmosphère mystérieuse du film. C’est du déjà vu et à force on finit par s’en lasser. En revanche, ce qui est intéressant, c’est la couleur du sweat du personnage principal : ce jour éclatant qui se démarque dans le paysage triste de fin d’automne. On voit cette trace rouge en plein milieu du champ, dans la forêt et même dans la nuit où il se démarque assez bien.
On a vu mieux, bien mieux et même si vous vous dites qu’il y aura toujours mieux comme pire pour le coup ça ne sera pas difficile de trouver.
Bonne soirée.