Groenigen joue l'équilibriste sur le fil de nos émotions. De la sensibilité sans sensiblerie, sur le thème de l'enfance et de la maladie, rien n'était joué. Il nous offre un panel d'émotions, du rire aux larmes, avec pudeur et justesse. Le réalisateur nous entraîne ainsi parmi une ribambelle de personnages hauts en couleurs, parfois déjantés, souvent touchants, de blue grass enivrante, et, finalement, quand la lumière se rallume, on se dit que l'on aimerait bien rester un peu plus longtemps dans cet univers hors du temps, dans ce far west perdu au milieu de la Belgique, où, pendant quelques temps, on s'est surpris à sourire, rire et verser discrètement quelques larmes...
maf_alda
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Top 10 Films

Créée

le 19 janv. 2014

Critique lue 330 fois

maf_alda

Écrit par

Critique lue 330 fois

D'autres avis sur Alabama Monroe

Alabama Monroe
HugoLRD
9

Van Groeningen, le bluegrass, de l'amour et des étincelles.

Un vrai coup de coeur. La bande annonce, pourtant, ne paye pas de mine. On s'attend à un petit film sympa mais sans grande originalité. Et pourtant, c'est tout le contraire. Le film, tout en...

le 28 août 2013

97 j'aime

13

Alabama Monroe
Sergent_Pepper
7

Perdre un enfant par la main

La mort d’un enfant fait partie de ces sujets si délicats qu’en traiter revient à entreprendre l’ascension d’une planche savonneuse : à tout moment, on prend le risque de déraper. Felix van...

le 30 août 2016

71 j'aime

4

Alabama Monroe
Grard-Rocher
9

Critique de Alabama Monroe par Gérard Rocher La Fête de l'Art

Didier dit "Monroe", vit en Flandre où il possède un ranch. Pas étonnant pour un amoureux de l'Amérique et de sa musique. Il joue du banjo dans un groupe de bluegrass country fondé avec quelques...

63 j'aime

39

Du même critique

Le Vent se lève
maf_alda
8

Le vent se lève, il faut se laisser porter...

Un film au graphisme magnifique... Les quelques longueurs du scénario permettent finalement de s'attarder et de contempler un peu plus les paysages oscillant entre esthétique impressionniste et...

le 1 févr. 2014

1 j'aime

Alabama Monroe
maf_alda
9

Un très beau moment de cinéma...

Groenigen joue l'équilibriste sur le fil de nos émotions. De la sensibilité sans sensiblerie, sur le thème de l'enfance et de la maladie, rien n'était joué. Il nous offre un panel d'émotions, du rire...

le 19 janv. 2014