Et un film catastrophe, en mode virus mortelle qui survient de nulle part.
Alerte est la parfaite superproduction américaine, qui use de tous les ingrédients pour "essayer" de faire peur pendant 2h15 de film.
Et le pire c'est que dans l'ensemble ça marche.
C'est même trop gros pour être vrai.
Au départ un secret d'état, un massacre pour sauvegarder l'essentiel.
Ne serais ce pas la réalité qu'on nous cacherai aussi.
Je ne vais pas dire que Petersen fais du cinéma engagé et politique, non il ne faut pas exagérer non plus, mais Alerte est quand même un film, une fois le coté film à grand spectacle mis de coté qui interpelle sur les maladies, les virus et les secrets d'états.
Et oui car ce que Alerte nous raconte à la sauce hollywoodienne arrive probablement des fois dans certaines contrées qui intéresse peu le monde des forts.
Je ne suis pas là pour jouer la veuve et l'orphelin, mais bien pour narrer cette Alerte.
En premier lieu what a fuck, une manière pour moi de dire quelle distribution.
Cette histoire de singe qui contamine est spectaculaire dans le bon et mauvais sens du terme.
Certaines scènes sont impressionnantes, le black-out militaire également, et l'épidémie qui se propage donne la chair de poule.
Le film est bien monté, haletant, et le suspense est juste ce qu'il faut pour ce genre de film.
Après et comme souvent, les histoires personnelles, l'amour, le couple qui divorce et qui se rabiboche, on nous la sert à chaque fois.
Et ça n'apporte rien à l'histoire.
Oui je sais c'est du cinéma, mais Alerte n'avait pas besoin de ce coté sirupeux, vu la qualité de l'interprétation.
D'ailleurs, je sors du lot le délicieux et très méchant Donald Sutherland, qui déteste les sentimentaux.
Alerte oui, mais pas à Malibu, et ça c'est la bonne nouvelle.