Aline est la sixième réalisation de Valérie Lemercier. Pour l'occasion, la cinéaste comédienne, à qui l'on doit entre autres Palais Royal (2005) ou plus récemment Marie-Francine (2017) a choisi de s'inspirer du parcours de la chanteuse la plus célèbre de tous les temps : Céline Dion. Elle joue elle-même Aline Dieu, alter ego fictif de la Québécoise.
De ses débuts dans une famille nombreuse et aimante du Québec à son apogée en résidence à Las Vegas, propulsée au firmament par la volonté et l'amour naissant de Guy Claude, son manager, le film décrit un parcours hors du commun.
Aline devait en premier lieu sortir au mois de novembre 2020. En raison de la pandémie de Covid-19, le film a été décalé au 17 février 2021 puis à novembre de la même année.
Outre Valérie Lemercier, on retrouve un casting essentiellement québécois avec Sylvain Marcel, Danielle Fichaud, Roc LaFortune et Antoine Vezina.
Un biopic de Céline Dion, réalisé et incarné par Valérie Lemercier. Sur le papier, le projet pouvait surprendre. Mais c'est aussi comme cela qu'il s'en sort : en surprenant constamment. La superproduction prend le parti de ne pas être un biopic de la chanteuse de J'irai où tu iras. Pas vraiment. En incarnant Aline Dieu plutôt que Céline Dion, Valérie Lemercier impose d'entrée un contrat avec son spectateur : l'actrice-réalisatrice ne présente pas Céline Dion, mais l'image qu'elle s'en fait. Une image aussi fantasmée qu'admirée, toujours bienveillante, souvent passionnée.
A parcours hors-norme, film hors-norme. Aline a, à bien des égards, des allures fantaisistes et baroques. Comme ce choix de l'actrice principale d'incarner son personnage de ses 5ans à son âge adulte. Un parti pris qui ajoute de l'artificialité à l'imagerie du film, quitte à perdre des spectateurs en chemin. Les autres apprécieront cette romance populaire, bien entendu accompagnée des plus grands succès de la chanteuse québécoise.