Alita Battle Angel

Le projet Alita Battle Angel adaptation du manga Gumn de Yukito Kushiro une dystopie basée sur une catastrophe naturelle due à la collision d'une météorite avec la Terre, amenant l'humanité au bord de l'extinction. Le monde se divise alors entre Zalem, une ville suspendue réservée à une élite et Kuzutetsu, la terre qui lui sert de « décharge », où la lie de l'humanité survit dans la violence. Cette histoire raconte la renaissance d'une cyborg amnésique nommée Gally (Alita en anglais), qui va chercher un sens à sa vie.

Le monde de Alita est basé principalement sur les cyborgs plus que les humains à travers un univers transhumaniste ou les limites entre humains et machines et de plus en plus flou. Ce qui apporte le théme principal du film de la question de l'humanité peut elle venir d'un être cybernétique.

Le projet d'adaptation est porté depuis une décennie par le réalisateur James Cameron fan la première heure est dont la question cybernétique est du transhumanisme est présente dans beaucoup de ses films (Terminator 1 & 2, Avatar et j'en passe.)

Le projet du film Live a été long à voir le jour mai suite au carton planétaire de Avatar et au développement de la performance capture le projet semble enfin techniquement possible. James Cameron l'annonce pendant une période comme son prochain film et dévellope un premier script avec Guillermo del Toro qui lui à fait connaitre le manga.

Mais le projet prend du retard notamment à cause de la mise en chantier des 4 suites Avatar qui s'inscrit comme son projet ultime.

Finalement, les quatre suites d'Avatar prévues ne permettant pas à Cameron de se consacrer au projet, il en devient producteur en compagnie de Jon Landau et Robert Rodriguez est choisi pour en assurer la réalisation sur un script de Laeta Kalogridis et une histoire de Cameron.

En 2009, James Cameron déclare que le travail sur Avatar, avec les différentes technologies utilisées, est bénéfique pour l'adaptation de Gunnm, et que l'équipe de production possède déjà un bon scénario et a réalisé beaucoup de travail sur le design. Il déclare quelque temps plus tard qu'il souhaite adapter les trois premiers volumes notamment le Motorball présent à partir du quatrième.

Le choix de Robert Rodriguez pouvait être inquêtant réalisateur à l'univers très marqué par son univers mexicain et série B son plus gros projet technique et alors l'adaptation de Sin City de Franck Miller.

Le casting se construit Rosa Salazar décroche Le rôle de Gally, Alita en version anglaise, Christoph Waltz jouer le docteur Dyson. ils sont entourés de seconds couteaux de qualités.
Jackie Earle Haley a été choisi pour incarner un antagoniste cyborg
En octobre 2016, Eiza González rejoint la distribution du film ainsi que Jorge Lendeborg Jr. qui joue le rôle love interest d'Hugo, Lana Condor dans le rôle de "Koyomi" et Leonard Wu dans celui du cuborg "Dinuba". . L'actrice Jennifer Connelly se joint au projet en tant que "Chiren" Michelle Rodriguez sera la mentor de Alita "Gelda".

l'antagoniste du premier film est Vector qui est joué Mahershala Ali et( Attention Spoilers)

En fan du manga je suis le jour à une séance IMAX 3D pour découvrir le film dans les conditions optimales.

A la sortie le constat est la pour moi le film est une grande réussite et ceux malgré quelques réserves mais qui m'ont pas caché le plaisir.

Cameron, à l’écriture, a pris des libertés avec l’œuvre originale. En transposant la cité en Amérique du sud. Il cherche à s’éloigner du manga pour en éviter la comparaison et s'inscrire dans l'univers de Rodriguez. L’univers se révèle vite être aussi sympathique que ces personnages principaux, dont Alita (incroyable Rosa Salazar qui ne joue pas Alita mais est Alita le film se déroule à travers ses yeux et le capitale sympathie et son charisme bouffe l'écran. Mais aussi Christoph Waltz qui troque sa casquette de méchant James Bondien habituel pour une sorte de Gepetto futuriste il n'a pas été aussi bon depuis très longtemps.

l’univers graphique est dingue, que le visuel est inspiré et, surtout, que les effets spéciaux sont à Hallucinant. et le rendu d’Alita, issu de la performance capture, est bluffant. Les gros yeux, en hommage au manga, ne sont pas du tout gênants et on constate que la technologique a complètement explosé.

L'intrigue condensé en 2h par Cameron respecte totalement l'histoire du manga en utilisant des habiles raccourci narratif. le film est divisé en 2 parties la découverte de l'univers et de ses enjeux en suivant Alita et la deuxième partie qui enchaine une construction narratif en 3 climax typique dans les scénarios de James Cameron. Globalement bien rythmé. même si certains personnages auraient mérité plus développement notamment celui de Jennifer Connelly. Au final à la fin du film beaucoup de portes sont laissés entrouvertes pour développer la suite de l'histoire. il aurait mieux fallu verrouillé certains arcs en cas de non suites en prolongeant un peu le film.

La mise en scène de Rodriguez n'a jamais été aussi propre même si il n'atteint jamais la maestria d'un Cameron ou des Wachoski sur Speed Racer mais je pense que la contrainte technique liée au Fx et à la performance capture à obliger Rodriguez à recardé sa mise en scène, sans compter la présence de Cameron qui à bien surveiller le projet avec John Landeau.

Rodriguez inscrit son univers à travers le rendu de la ville de Iron City ou la caractérisation de Hugo qui devient un pur personnage de Rodriguez ou via la scène de bagarre du Kansas Bar. la collaboration Cameron Rodriguez offre de vraies belles scènes d'émotion transmise par l'humanité et la naïveté de Alita. Dans ça deuxième partie le film offre de vrais moments de bravoure épiques la scène du Moterball en autre.

Le film montre une fois encore que James Cameron est un immense Conteur d'histoire. Rodriguez lui aussi aime les personnages et ils nous offrent un vrai divertissement solide comme Hollywood en produit trop peu aujourd'hui.

Si votre Cinema projette le film en 3D active ou passif bien régler n'hésite pas car comme toujours chez Cameron la 3D est incroyable et à un véritable apport à la narration à travers l'immersion quelle améne.