Comparaison gastronomique n°3 : Steak Tartare

Tu connais beaucoup de monde qui aime le steak tartare ? Moi non plus.
Ben tu vois ce film c'est pareil, trop cru, trop réaliste, trop beau, trop une copie d"un autre film qui se déroule pas du tout à la même époque parce qu'il y à un putain d'hommage à 10 000 avec le ralenti sur la falaise wahou quel argumentaire aussi complexe que la recette d'aujourd'hui...
Je vais vous détruire toutes ces critique de tapin vite fait en analysant tout ça, dans ma troisième comparaison culinaire.

Le steak tartare possède trois étapes : découpez la viande, mélanger une floppée de petits bousins entre eux ( câpres, oeuf, oignons, moutarde, sel, poivre... ) et rajoutez un peu d'huile.
Simple, rapide, brutal. Comme le film : Scénario simple, enchainement rapide, et le tout dans un monde brutal.
à partir de maintenant si t'est une petite fiote qui aime les comparaisons hâtives et se cacher derrière des pseudos analyse aussi ennuyante qu'un cyril hanouna en mode " mitraillette de mauvais goût " tu peut t'enfoncer tes arguments aussi profond que possible, t'asseoir, fermer ta gueule et bouffer mon tartare.

La viande ( le scénario ) : la viande est pas cuite, alors préserve tes papilles gustatives délicates pour la suite Mr micropénis, ça va venir. Ici rien de plus rien de moins que ce qu'on faisait de mieux il y à 20 000 ans : se battre pour sa survie et bouffer tout ce qui nous passe par la main, et si ya plus rien à se mettre sous la main, c'est encore parce qu'on aura finit par la bouffer elle aussi. C'est brutal, c'est à base de chute de falaise, de cheville cassé, d'asticots dans le gosier et je t'en passe.
Tout ça tombant sur le coin du nez du dernier pégu d'une tribu censé devenir chef, et étant dans une sorte de période de formation. Un peu comme toi jeune lecteur anonyme, ici tu apprendra l'analyse. Je sais je me fous de ta gueule gratuitement va y lâche un dislike.
Ce jeune pégu va chercher son chemin et créera des liens avec un loup, une première historique à cette époque là.

L'assaisonnement ( l'environnement pour sublimer le récit ) : Préserve encore un peu ton palais mon grand l'oeuf est cru, le reste aussi. Boum cadeau des câpres bien âpres, du tabsco qui arrache , de la moutarde parceque c'est pas drôle sinon et même des oignons pour que ton haleine soit en accord avec tes propos sur ce film.
Ici autant le dévoiler : nous somme face à un film contemplatif, mais pas juste pour le lol ! Cet aspect montre la survie dans des territoires sans fins, et comment la vie pouvait être insignifiante à cette époque. Ainsi nous auront les différentes saisons de présenté, et les décors présenté montreront d'abord des couleurs chaudes, des paysages arides pour finalement arriver à l'extrême opposé. Les extrêmes vous connaissez ça vous qui notez ce film comme on s'essuie le cul ? quoi ? j'entends rien on parle pas la bouche pleine alors finit de manger mon tartare.

Là ne s'arrête pas l'analyse sur ce point. On notera aussi l'évolution humaine comme seul point de repère, l'humain devient son propre sauveur. Les outils l'ont sauver plus d'une fois ! que ce soit un couteau, un arc, un système pour faire du feu etc... A l'opposé nous verrons emerger la nature dans sa forme la plus étendues et sauvages, tant au niveau naturel : tempête de neige, torrent, volcan, lac gelé qu'au niveau animal avec des loups, des hyènes, un tigre à dent de sabre.

Pour finir on notera aussi une grande rigueur historique, qui renforce l'immersion, à l'inverse d'un 10 000 ou d'un Rrrrr, vous savez ces films de merde auxquels vous le comparez pour éviter d'avoir à réfléchir. Hop hop hop c'est pas encore le moment de parler c'est le moment de la sublimation. Tout l'inverse de ton esprit en fait.

L'huile d'olive ( lier le scénario à son univers pour une cohérence d'ensemble ) L'huile d'olive c'est ce qui rend ce tartare un peu bourrin beaucoup plus doux. Ici pour le film l'huile d'olive est ce lien étroit entre l'histoire et l'univers dépeint. En effet la survie du jeune garçon et l'amitié du loup se développe tout les deux à travers leur périple et ce qu'ils doivent endurer, traverser, surmonter à deux.

Tout d'abord dépourvu le gamin sait pas quoi faire, il erre sans but avec une jambe invalide, se fait rattraper par des loups et finit même par en épargner un, blessé lui aussi à la jambe, ce qui crée directement un lien entre eux : la survie. Car un loup faible est un loup mort lui aussi. à mesure qu'ils reprennent confiance tout les deux et que leur liens se renforcent on constate un changement chez les deux. Le loup se rapproche de l'humain, et finit par chasser à ses cotés, le considérant ainsi comme un égal. Pour le jeune homme on le voit prendre de l'assurance, réussir à s'en sortir, à survivre, à manger, et à trouver son chemin. La relation entre l'homme et l'animal est très bien retranscrite à l'écran et il est facile de s'attacher nous aussi petit à petit au loup et à l'enfant. Non pas toi jeune hater du film toi tu t'en fous du loup pour toi c'est juste un chien bah oui c'est connu ya pas mal de similitudes alors c'est pareil regarde par exemple ton pénis et une crevette.... quoi ? j'entends à l'oreillette que je dépasse la limite convenable bon ok.

Bref je sais pas vous mais moi des relations homme-animal traité avec autant de justesse et de beauté dans les films j'en voit pas partout, comme les films sur le paléolithique d'ailleurs...

Voilà mon tartare est fini, tu vois, le steak tartare c'est un plat qui à du caractère mais pas pour rien, c'est pour au final faire ressortir une certaines douceur derrière la sauce qui t'arrache la gueule et les câpres qui t'assèche la langue. C'est ça le tartare : du vrai, du pur, du cru, quelque chose de contradictoire : terriblement beau. Ce film est une contradiction constante qui fait ressortir la beauté du film : la cohésion de deux ennemis pour une survie commune, et la création d'une amitié entre deux espèces qui se ressemblent au final pas mal. Le film est d'une beauté à crever le cœur, parce qu'on sait que la nature de ce film est belle, mais elle tue.