Familles construites en miroir

J’ai beaucoup apprecié ce film réalisé par Sam Mendes en 1998. J’avais déjà vu ce film une fois mais j’ai remarqué des éléments au second visionnage.

je voulais revenir sur un aspect important du film.

Les deux familles sont en miroirs

- Les pères sont soit trop strictes ou manquent de structure

- Les mères sont soit trop présentes ou pas suffisamment là

- Les enfants souffrent du comportement de leur parents et cherchent une issue au contexte familial

Les seuls personnages à vouloir comprendre l’autre sont les enfants. Les parents sont trop imbus d’eux-mêmes ou trop bornés pour faire cet effort. C’est en dépassant ses « idées reçues » que le pardon et l’acceptation sont possible. C’est la raison pour laquelle les enfants tombent amoureux. Tout passe au travers de l’image de soi, qu’on envoie au monde. Jane Burnham est elle-même et se dévoile réellement dans les cassettes vidéo de Ricky Fits. Les cassettes vidéos de Ricky Fits sont comme un film dans le film. Le reste du temps, elle est renfermée et souffre de la comparaison avec sa meilleure amie, pour laquelle son père a le béguin. Le film parle de la beauté et comment la société la perçoit. Tout le monde est obsédé par sa propre image. Ricky est un personnage nuancé car il trouve de la beauté la ou personne d’autres ne la verrait, comme lorsqu’il filme une feuille de papier flotter dans le vent.

J’ai remarqué que Lester Burnham a le même prénom que le personnage principal de la saison 1 de Fargo. Les deux personnages ont un rôle similaire. Ecrasé par leur femmes, soumis et introvertis ils finissent par gagner confiance en eux en faisant du mal aux autre. Je pense que Fargo fait un clin d’œil au film.