Moi, j’adore Alan Ball, alias M. « Six Feet Under ». Or, Alan Ball est le scénariste de cet « American Beauty », et ça se sent. Le ton est sec et direct, j’ai tout de suite eu l’impression que pour l’occasion, on n’allait pas m’endormir avec les mêmes classicismes américains. C’est que Sam Mendes est aux commandes, et le bonhomme a su retranscrire l’esprit du truc à la lettre. C’est sulfureux mais tellement vrai. C’est si particulier et pourtant tellement universel. C’est vraiment mijoté aux petits oignons et à la fin, j’ai quand même à faire avec un film qui à un propos fort, éternel, et qui fait totalement mouche sur moi. Personnellement, j’adore.

Critique lue 533 fois

4

D'autres avis sur American Beauty

American Beauty
Gand-Alf
9

Suburbia.

Premier long-métrage de Sam Mendes, "American beauty" permet au cinéma hollywoodien de retrouver la verve qui était la sienne dans les années 70, empruntant au cinéma indépendant sa liberté de ton et...

le 20 oct. 2013

179 j'aime

American Beauty
Jambalaya
8

Des roses pour Angela.

Après s'être pendant très longtemps regardé le nombril, Hollywood et les États-Unis semblent avoir pris le parti depuis quelques années de regarder une partie moins reluisante de leur anatomie...

le 16 déc. 2012

114 j'aime

23

Du même critique

Tenet
lhomme-grenouille
4

L’histoire de l’homme qui avançait en reculant

Il y a quelques semaines de cela je revoyais « Inception » et j’écrivais ceci : « A bien tout prendre, pour moi, il n’y a qu’un seul vrai problème à cet « Inception » (mais de taille) : c’est la...

le 27 août 2020

236 j'aime

80

Ad Astra
lhomme-grenouille
5

Fade Astra

Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...

le 20 sept. 2019

206 j'aime

13

Avatar - La Voie de l'eau
lhomme-grenouille
2

Dans l'océan, personne ne vous entendra bâiller...

Avatar premier du nom c'était il y a treize ans et c'était... passable. On nous l'avait vendu comme l'événement cinématographique, la révolution technique, la renaissance du cinéma en 3D relief, mais...

le 14 déc. 2022

158 j'aime

122