Suburbia.
Premier long-métrage de Sam Mendes, "American beauty" permet au cinéma hollywoodien de retrouver la verve qui était la sienne dans les années 70, empruntant au cinéma indépendant sa liberté de ton et...
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le 20 oct. 2013
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Cette oeuvre dont le titre peut faire penser à celui d'un concours de beauté américain joue malicieusement avec les attentes du spectateur. Cette critique de la société américaine présente le banal, elle fait du quotidien un objet de désir et de passion.
Les ressorts scénaristiques et le jeu vertigineux des acteurs nous font oublier la mise en garde sereine du héros, Kevin Spacey et ses camarades de jeu ont su tirer de moi un attachement inhabituel, une ardeur a sauver chacun des portraits atypiques présentés.
Dans cette oeuvre où la vie et la mort se côtoient comme deux vielles voisines, l'Amérique et son modèle se fissurent tandis que le spectateur tente, au contraire, de rafistoler les éclats de vie. Cette ardeur, se dévouement pour le personnage m'a mené à être dépité par l'impunité des actes (manqués ou non).
En soi, ce tableau exige du spectateur que celui-ci tire une leçon de cette histoire, que celui-ci comprenne qu'une vie triomphante passe par une mort réussit. Aux vivants, la mort nous va si bien...
Créée
le 10 sept. 2018
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