Ceci est Lester Burnham. Wow, une grande claque cinématographique, un grand pas en avant dans mon esprit, un tourbillon d’émotion me retournant la tête, comme un ninja tueur de girafe qui vous rend handicapé à vie en vous infligeant le plus grand coup que vous n’ayez jamais connu dans les parties précieuses de votre corps si chéri.
Sam Mendes, le réalisateur de ce film, m’a fait découvrir… une vie. Une famille complètement séparée par le temps, vivant une routine imposée par la société, non satisfaite par leur train-train quotidien qui un jour décide de changer ce qu’on peut appeler un destin tout tracé.
Une femme qui se met à tromper son mari et qui en subira les conséquences psychologiques, une adolescente qui prend conscience de ce qui lui appartient et de la vie qu’elle veut mener tout du moins moralement parlant, et…. un père de famille qui pète un câble complet, se rendant compte que la vie qu’il mène n’est pas celle qu’il a choisi. Une descente au paradis, de multiples histoires de ça et là, et que de retournements ! Je dois avouer avoir été bercé par une histoire des plus attrayante, la bouche bée, le nez bouché par un rhume ne voulant pas me lâcher, en rêvant de pouvoir vivre la même chose un jour.
Ce film n’est pas impressionnant que de par son aspect complexe et libertin dans le scénario, il vous invite aussi à admirer une certaine magie artistique dans une vie qui peut vous paraitre tout à fait banale, et vous fait prendre conscience (oui « conscience » est en effet un mot qui définirait parfaitement ce film) du temps qu’il vous reste à vivre alors ne le gâchez pas ! Voir les choses différemment de la manière dont vous l’impose la société, et constater les effets de cette vision sur votre intellect et votre entourage.
Ma foi, les mots me manquent pour décrire ce film : un jeu d’acteurs formidable, des scènes délirantes, un scénario fou, décalé, bien structuré, des personnages complexes et attachants… tout est bien pensé en quelques sortes. Il ne me reste plus qu’à tirer un autre mouchoir en même temps que mon chapeau et BRAVO les artistes !
Valentin_Fialon
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le 22 mars 2015

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