Doo Wop
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Le film est monté tel un ballet motorisé autorisant les sorties de routes de ses personnages pour mieux les cerner. Le point de ravitaillement étant son Diner, lieu central sur lequel le film démarre.
Une bande de jeunes gens résidant à Modesto, Californie, démarrent la "dernière" soirée censée représenter le passage vers une nouvelle vie : celle des nouveaux diplômés pour qui un nouveau chapitre doit démarrer.
Au travers de grosses cylindrées américaines typiques et d'une bande-son rock'n'roll Georges Lucas dépeint une époque avec sa jeunesse qui doute et pour qui l'avenir semble être source de questionnement : "pourquoi changer de ville et d'amis ?" : c'est la question que se poseront Curt et Steve. Pour Curt c'est le postulat de sa soirée : il ne sait pas s'il doit partir demain, il doute. Pour Steve, c'est l'inverse, depuis des mois il rabâche qu'il est temps de se tirer. Cette soirée sera déterminante pour confirmer ou infirmer les désirs de chacun.
Le film, malgré ses apparences légères et drôles, parvient à nous montrer de jeunes pour qui cette soirée à un goût de doutes. Le grand départ du lendemain n'est pas certain, et la "route" à suivre pas aussi dégagée et sûr qu'on ne le pense. Le cocon californien ou l'épopée vers l'Est ? Wolfgang et sa voix radiophonique est omniprésent pour accompagner nos protagonistes et les guider.
Le reflet d'une époque, documenté par Georges Lucas qui met en scène la fin d'une période qu'il a vécu à travers cette bande de joyeux lurons.
L'humour n'a pas toujours fonctionné chez moi, l'acting est un quelque peu surjoué voire douteux à des moments, malgré tout on se laisse aisément embarquer pour cette nuit assez folle.
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Créée
le 15 oct. 2025
Critique lue 2 fois
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