Du rire au lar... à l'ennuie.
La dérive de "Sans Sarah rien ne va" est souvent assez marrante, au moins durant les deux premiers tiers du film ; dans son dernier tiers, Nicholas Stoller s'intéresse plus à la face sombre de son héros déjanté et le récit se fait moins léger, voir par moments glauque tandis qu'on découvre à quel point la vie d'Aldous Snow, derrière le délire festif, est en réalité bien pourrie. Ce contrepoint nuit un peu à l'efficacité du film (le chaud-froid fait qu'on en ressort avec une impression mitigée, alors qu'en général on aime bien sortir d'une comédie l'esprit léger et avec la banane), mais apporte un peu de profondeur au personnage d'Aldous Snow (et par extension au film lui-même). Je ne le conseille pas particulièrement, comme je ne le déconseille pas non plus.