En prenant pour modèle une séance de psychanalyse, Calin Peter Netzer livre un film en marge des canevas narratifs usuels. Entre réalité, rêve et illusion, la volonté du réalisateur roumain de perdre le spectateur est patente et contraint ce dernier à la recherche d’indices au fil d’un récit extrêmement exigeant. Ana, mon amour, film psychanalytique dans sa forme, procède de la double projection mentale de la trajectoire de son duo amoureux et interroge la vie de couple. Illusoire possiblement, brillant probablement, passionnant assurément. Lire la critique complète.