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Perdre au jeu
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Sandra, Samuel et leur fils Daniel vivent loin de tout, sur les hauteurs de Grenoble. Un jour, Samuel est retrouvé mort. Une enquête est ouverte et Sandra se retrouve inculpée. S’agit-il d’un suicide ou d’un meurtre ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère et par conséquence, à la dissection de son couple…
Grande lauréate de la Palme d'Or au Festival de Cannes 2023, la réalisatrice Justine Triet (La Bataille de Solférino - 2013) nous entraine dans un véritable puzzle oscillant entre le thriller et le film procès pour tenter de décortiquer les mécanismes du couple et la psychologie de son héroïne. Après l'avoir dirigé dans Sibyl (2019), la cinéaste retrouve Sandra Hüller pour la seconde fois en lui donnant le premier rôle.
En disséquant l’intimité de ce couple bien sous tout rapport, on découvre l’inverse, à savoir un mal-être latent et une rivalité insidieuse quand l’un réussit et l’autre non. Il serait réducteur de le résumer à un film de procès puisque ce dernier n’intervient que dans le dernier tiers, tout ce qui précède nous permet de mieux cerner les protagonistes.
Anatomie d'une chute (2023) nous tient en haleine avec une vraie aisance (malgré ses 150min au compteur et qui auraient gagné à être raccourcies), côté distribution, l’allemande Sandra Hüller incarne avec justesse cette mère dont le quotidien s’en retrouve violemment chamboulé, face à elle, le jeune et prometteur Milo Machado Graner (qui interprète son fils), Swann Arlaud (dans le rôle de son avocat) et le redoutable mais excellent, Antoine Reinartz (dans le rôle de l’avocat général). Justine Triet signe ici un très beau drame social à la mise en scène soigné, à l’inverse du précédent film de procès français qu’était Saint Omer (2022) d'Alice Diop, qui s’avérait être trop théâtral et rébarbatif.
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Créée
le 29 août 2023
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