Anora, c’est russian gigolo.
Un jeune dégénéré Tanya, fils d’oligarque russe venu soit-disant étudier aux States passe du bon temps avec une strip-teaseuse, Anora, un rien prostituée, pardon travailleuse du sexe, dans une boîte de Brookyn.
Le dévoyé, aussi viril que Thimothé Chalumeau ou Pierre Effet Minet, se marie avec elle pour triper entre trois lignes de coke, des shots de tout ce qui lui glisse d’alcoolisé dans le gosier, des jeux vidéos de décérébré et des parties de sexe où il est aussi performant qu’un lapin. Et, bien sûr, sa famille ne sera pas d’accord avec cette frasque de plus du fiston, on les comprend.
Je reste stupéfait que ce film ait pu décrocher 5 Oscars dont celui du meilleur film, le César du meilleur film et la Palme d’or de Cannes. Un consensus que je n’explique que par la dégénérescence totale et planétaire qui fait qu’un film tragi-comique assez banal et passablement boring soit ainsi distingué. Les jurés ont dû être ému par le galbe croupiesque de l’héroïne et la cause des travailleuse du sexe sans retraite et sans sécu.
Rien finalement n’échappe ici aux poncifs usuels de la prostituée à la morale douteuse et au vocabulaire de caniveau face aux méprisables riches, russes et jouisseurs et tout se résout par le pouvoir du dieu dollar dans ce film racoleur qui signe la mort du romantisme hollywoodien. Pretty woman n’a plus qu’à aller se rhabiller !