Un marketing qui gâche tout

J’adore le personnage d’Antman, surtout grâce à Paul Rudd qui est un bon acteur, mais ce film laisse un goût amer après son visionnage, alors que le potentiel au niveau des idées aurait pu laisser place à des moments mémorables.

Là où la communication nous vendait quelque chose de prenant, dramatique et sérieux, on finit sur une histoire humoristique sans grands enjeux pour la suite mis à part les débuts de Kang.

On découvre enfin l’antagoniste de cette nouvelle saga, incarné par Jonathan Majors, et qui laisse une bonne impression. Il dégage un bon charisme et montre bien sa supériorité grâce à un jeu posé et calme, tout en restant menaçant tout du long. Son problème ici, reste les facilités scénaristiques autour du personnage, le montrant invincible au début pour finir diminuer pour permettre d’amener un combat final.

On retrouve un nouvel antagoniste aussi, Modok, qui est une bonne blague… Le potentiel du personnage est gâché pour donner naissance à un nouveau Michael Peña sans humour. Sans oublier le design atroce de sa tête, qui est assez difficile à regarder.

Les acteurs surjouent un peu trop, et les relations sont mal exploitées, alors que c’est le point fort de ces deux précédents films, avec les relations père-fille montrées à l’écran.

Malgré tout, on a des bonnes choses, comme les 10 premières minutes qui sont vraiment bien orchestrées en rentrant directement dans le coeur de l’intrigue, et une arrivée dans le monde quantique assez belle. De plus, le monde quantique rend assez bien à l’écran avec des idées intéressantes, et la scène avec la multitude d’Antman montre bien le potentiel du film.

C’est dommage, car le film aurait pu être meilleur que ce qu’on a pu voir, le potentiel était immense et il fut gâché malgré des moments sympas et une bonne présentation de Kang. On sent que les films Marvel perdent en qualité pour obtenir de la quantité.