Je pense l'avoir déjà mentionné précédemment : je suis fan de Laure Calamy et de Benjamin Lavernhe. Impossible donc de passer à côté de ce film dont ils sont tous les deux à l'affiche.
Antoinette dans les Cévennes c'est LA comédie française qui m'a donné le plus grand sourire de 2020. C'est simple : en sortant de la salle j'avais envie de danser, de chanter et surtout de recommander à tout le monde d'aller le voir. Aujourd'hui c'est donc ce que je fais par écrit.
Après avoir elle-même effectuée la randonnée, Caroline Vignal a eu un véritable coup de coeur pour la région des Cévennes qui lui ont rappelé ses vacances passées dans le Sud dont elle est originaire. L'animal qui l'accompagnait pendant sa randonnée s'appelait Patrick et c'est ainsi qu'elle a eu l'idée d'écrire une comédie dont le personnage principal était un âne.
Là où la cinéaste relève son pari haut la main c'est qu'elle réussit à filmer quelqu'un qui marche sans ennuyer le spectateur à un seul moment. Tout comme les buddy movies ou les comédies romantiques (deux genres dont elle s'est inspirée), il y a un vrai échange entre le personnage principal et son compagnon de route. Malgré la barrière du langage, c'est comme si on pouvait comprendre l'âne et on s'attache, par conséquent, à lui comme s'il faisait partie de notre famille.
Le plus admirable dans ce film c'est le jeu pluriel de Laure Calamy. Aussi drôle qu'émouvante, on passe par toutes les émotions en regardant cette femme affronter ce voyage à pieds et tout cela dans un paysage formidable!
Comme une bouffée d'air frais (presque littéralement), Antoinette dans les Cévennes est à voir au plus vite. Que votre moral soit en berne ou non, ne passer pas à côté.
Anecdote : Le précédent long métrage de Caroline Vignal, Les Autres filles, est sorti en 2000. Vingt ans ont donc passé entre ce film et Antoinette dans les Cévennes.