Si t'aimes pas ce film, t'es antisém...
Aujourd'hui, à l'heure où il faut être "pour" ou "contre" l'oncle Sam,
voici le genre de ratage à encenser pour prouver sa dévotion.
Tout est fade et lourd, la caricature d'un sous-Woody Allen plus mièvre que jamais!
Malgré des comédiennes triées sur le volet, la consigne semble avoir été de surjouer dans le cabotinage auto-satisfait, d'user d'un humour téléphoné, comme à la télé.
Pourtant, Woody affiche un personnage critique à l'égard du judaïsme... il l'est, en fait, mais uniquement à l'égard des dogmes de la religion qui limitent le libertinage, conformément au sionisme.
Dans la grande métaphore des accords de libres-échanges transatlantique, une petite française rétive et stricte (Vanessa) mais qui tombe dans le panneau, illustre à merveille la situation. Le film se termine devant nos héros qui craquent et jouent les prolongations pour, encore une, petite française qui ne s'en cache pas! Et oui, pour les usa, la France est toujours un pays de putes et de coups faciles, il ne s'agit pas de l'oublier!