Le seigneur du trident
1985: Atlanna, souveraine de l’Atlantide et contrainte de fuir le royaume aquatique, arrive au large d’un phare et tombant amoureuse de son gardien, enfante Arthur mais repart aussitôt. De nos jours, Arthur ayant suivi une formation de combat est appelé à chercher le trident de Poseidon, symbole de la royauté et ainsi détrôner son frère Orm qui jure de donner les pleins pouvoirs aux sept royaumes des océans et détruire le royaume supérieur, soit l’humanité. La princesse de l’un de ces royaumes, Mera, fidèle à Atlanna, sera une alliée plus que précieuse.
DC est de retour et à première vue, ce préquel ne promettait rien de particulier si ce n’est un Avatar aquatique. Unique promesse légitimement tenue.
La durée de 145 minutes pouvait rafraîchir quelque peu mais finalement passe assez vite: 45 premières minutes inégales, sitôt le départ de Atlanna mais derrière, cette quête du Graal avec une certaine et culottée prédiction de cataclysme (hasard sicilien incroyable mais vrai) s’avère fort intéressante niveau action et surtout splendide visuellement parlant.
Il n’y a bien sûr pas d’émotion absolue mais le statut final d’Arthur garantissant une continuité ainsi qu’une future épopée « pirate » suffit à nous satisfaire. Il persiste un mystère sur le sort d’un des adversaires de notre héros aquatique mais la séquence post-générique y répond.
Se laisse tout à fait voir...