J’ai d’abord été séduit par la photographie. Cette demeure isolée, la sensation d’isolement, le look rétro-futuriste des robots, l’humanité infantile et capricieuse des machines — étonnamment troublante —, et le suicide, plus encore perturbant.
L’esthétique du prototype J3 est, j’en fais le pari, empruntée au somptueux clip réalisé par Chris Cunningham, Björk – All Is Full of Love. Tous ces flashbacks donnent le tournis.
J’ai relevé quelques incohérences et certaines zones d’ombre (suis-je bête ?), mais heureusement, un plot twist vient tout éclairer.
Aucun sentiment ne nous sera épargné : peur de l’abandon, jalousie, deuil, suicide, oubli, trahison.
Une agréable surprise que ce film, qui joue du chaud et du froid, et alterne de l'un à l'autre avec une subtilité rare, le tout servi par une réalisation techniquement irréprochable.