"Rien n'est vrai, tout est permis". Et c'est dommage.

C'est dommage oui !


Comme beaucoup, j'ai été il y a quelques années un fervent adepte de la saga des lames secrètes.
J'ai accompagné Altaïr et Ezio dans toutes leurs aventures avant de ne plus trouver le temps de m'attaquer aux suites.


Pour ainsi dire, j'aime bien la licence d'Ubisoft. Quand je parcourais les rues de Damas ou de Florence dans la peau de ces assassins, je me suis souvent demandé si tout ça ne vaudrait pas une belle adaptation cinéma, le scénario et le contexte étant passionnants.
J'en ai eu hier la réponse, et elle n'est clairement pas à la hauteur de mes attentes.


Là où les jeux entremêlent les intrigues entre le présent et le passé ancestral des protagonistes, le film se contente d'une approche schématique du conflit intergénérationnel entre la confrérie et les templiers. L'Animus a par ailleurs été complètement re-designé pour en faire une machine spectaculaire, faute de quoi les séquences dans le présent auraient été d'un plat mortel.


L'intrigue est extrêmement basique, et le spectateur néophyte pourra aisément la qualifier de digne du nanard de l'année. Les réminiscences de synchronisation sont très mal traitées, on dirait qu'elles ne sont là que pour animer les séquences au sein d'Abstergo, alors qu'elles devraient être centrales dans la réalisation de soi du personnage. L'histoire de la Pomme, quant à elle est d'une simplicité agaçante.


La photographie est baclée, les travelings aériens sont les plus mauvais que j'aie pu voir dans un film à si gros budget depuis longtemps, la fluidité des glissements de caméra dans les airs laisse largement à désirer, dès les premières minutes du film.


J'ai quand même mis un 5 parce que :
Le film est porté par ses acteurs, dont le jeu est globalement correct (heureusement vu le casting...). Et encore, la faiblesse du script les laisse parfois en grande difficulté. Bien que simplifiée, l'ambiance du jeu est bien retranscrite. Je n'ai pas été suffisamment dégouté pour me refuser le visionnage de la suite largement suggérée par la fin ouverte.
Dernier point positif : j'ai trouvé un fitness-goal avec Fassbender dans ce rôle.

juIes
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le 21 déc. 2016

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juIes

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