L’incohérence au cœur de l’Atlantide

Une fois n’est pas coutume, Dingo Pictures ne s’est pas privé pour plagier Disney en surfant sur leur dernière production en date : Atlantide, l'empire perdu (2001), pour mettre en boîte ce moyen-métrage de 45min.

Plus les années passent et plus Dingo Pictures persiste à vouloir produire des films d’animation, alors qu’ils n’ont clairement pas les épaules pour l’assumer pleinement. Manque flagrant d’idée, d’argent et surtout de talent (il y a une vingtaine de personnages dans le film, tous sont doublés par 3 à 4 doubleurs, on vous laisse imaginer le piètre résultat final).

A travers Atlantide - Le Royaume englouti (2001), attendez-vous à du grand n’importe quoi au grès d’une musique que l'on croirait tout droit sortie d'un film érotique (le type de film qui venait égayer nos dimanches soirs sur M6 dans les 90’s). Un beau bordel où l’on croise pêle-mêle au cœur de l’Atlantide (ne vous attendez à aucune cohérence de leur part) : des égyptiens, une télévision, un ordinateur, un robot, un sosie chelou (croisement entre Raspoutine & Jafar), une soucoupe volante, … et devinez quel mode de locomotion ils utilisent ? Les habitants se déplacent en… roulements de tambours… auto-tamponneuses ! (pour rappel, l'Atlantide est une île qui a disparu sous les eaux, pas très cartésien n’est-ce pas ?). Ne cherchez aucune logique, il n’y en a pas.

Pour les plus masochistes d’entre vous, si le cœur vous en dit, ils ont un catalogue long comme le bras. On leur doit notamment pêle-mêle : Aladin et la lampe magique (1993), Le Roi Lion : Les Nouvelles Aventures (1994), Goldie: Le Prince de la Forêt (1994) : copie de Bambi, Pocahontas (1995), A la recherche des Dalmatiens (1997), Les musiciens municipaux de Bremen (1997) ou encore Le seigneur de la jungle (1999) : un ersatz de Tarzan.

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