Ce film de René Clément au-delà de ses qualités intrinsèques qui se révèlent rien qu'à voir les noms défilés lors du générique qui regroupe la fine-fleur du cinéma français et italien, fait la jonction entre deux mouvements majeurs du cinéma européen. Le lien entre le Néoréalisme italien et le Réalisme poétique est plus que jamais évident lorsque l'on voit ce film. Gabin tient pour la dernière fois son rôle de paria fataliste mais il le fait dans un contexte social inédit celui d'une ville italienne (Gênes) qui porte encore les stigmates de la guerre, le quartier miséreux ou il trouve refuge auprès d'une serveuse et sa fille est typiquement néoréaliste. C'est probablement un des meilleures réalisations de Clément, il varie bien les plans et joue avec les décors dévastés.

YgorParizel
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le 9 juil. 2020

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Ygor Parizel

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