Un drone survolant des bâtiment, hôpital Esquirol, Paris dans le 12ème.
Focus sur deux étages Averroès et Rosa Parks d’une même aile.
Rencontre avec Thierry, Christophe, Alexandre, Guillaume, Laure, Célia… et les soignants qui écoutent.
Les patients enfermés dans leur pathologie. Chacun met des mots sur des maux (elle est facile celle là, j’assume).
Je me sens ému, Claude raconte qu’un soir elle a demandé un câlin et on lui a donné un yaourt. J’ai souri. Elle n’en veut pas aux soignants, elle est simplement malade comme chacun des personnages que l’on découvre dans ce docu/reportage.
Jacques dit « tu ne vas pas m’embêter avec ta réalité ». Une phrase illustrant deux mondes qui se rencontrent.
Stéphane, polytechnicien en avance sur son époque affirme qu’il est une sorte de « caméléon psychique ». J’adore la métaphore.
La réalité du microcosme de ses deux étages filmée par Nicolas Philibert qui n’en est pas son premier essai sur les immersions dans la vie courante (« Etre et avoir » en 2002, « Sur l’Adamant plus récent en 2023 pour ne citer qu’eux) est saisissante.
Le film est une série d’entretiens entre soignants et patients…
passionnant. 8 sur 10 pour ce film qui n’en est pas un.