Et bien évidemment avec Pop !
C’est au regard de l’époque : sur-vitaminée, survoltée et donc un peu fatiguante.
L’intrigue a des allures de suite… fanée, à la philosophie un rien surannée : le temps qui passe trop vite et déclenche la nostalgie de l’enfance; bof !
L’animation est plutôt bien exécutée, mais comme de nos jours on peut tout faire…
Je trouve le graphisme dénué de séduction, tout finit par se ressembler depuis une trentaine d’années que les studios travaillent avec la même technologie -j’en ai autant pour le camp Ghibli d’en face- et ils ont tous les yeux ronds ! Immensément,impossiblement, incroyablement Ronds.
Las, le scénario est prétexte à cavalcade, agitations, cascades et poursuites; fatigué avant la fin dans mon fauteuil.
J’ai dès lors, moi, la nostalgie du travail d’un Paul Grimault, voire d’un Disney ! Je vais donc plus conseiller le joli « Le jour des corneilles » d’il y a quelques années ou revoir la poétique douceur -non dénuée de méchanceté- du « Roi et l’oiseau ».
C’est ce qui frappe le plus dans toutes les productions actuelles d’animation -même Ghibli au rabais (là je me fais des amis)- l’absence quasi totale de poésie. Enfants fuyez ce que vous fait manger Hollywood; vous finirez sur Netflix.
Ordonnez ! J’obéirais… et irais exhumer ce bon Jacques Prévert, puisque nul n’a crû bon de reprendre son flambeau de poésie.
EB
CineVu