Une mise en scène consensuelle au possible, bourrée de clichés visuels (montages musicaux, ralentis poussifs, scènes de dialogues statiques et scolaires).
Les acteurs font ce qu’ils peuvent et se débrouillent vraiment bien avec le peu qu’on leur donne (Les paroles de chansons qui s’incrustent texto dans les phrases des personnages, SÉRIEUSEMENT?) en tentant d’insuffler un peu de vie dans des échanges pas crédible une seule seconde tant personne ne parle comme ça dans la vraie vie.
Tout le monde parle pour ne rien dire, et le film ne s’empêche d’ailleurs pas d’écourter les échanges pour nous infliger une scène de visite au zoo bien niaise recouverte de musique à 90 Db pour qu’on ne prenne pas trop le temps de se rendre compte qu’on est entrain de regarder un téléfilm de merde.
L’histoire d’Amy Winehouse est ici rendue la plus inintéressante possible, la faute à un scénario qui tente de réhabiliter le père de la chanteuse avant d’essayer de raconter quoi que ce soit d’autre, en résulte un film consternant de vide.
En voulant lisser au maximum les aspects les plus trashs de la vie de la chanteuse, le film en devient extrêmement vulgaire, tant ses constants arrangements avec la réalité sautent au visage du spectateur à la manière d’une publicité bas de plafond pour le catalogue de l’artiste…
On ne m’empêchera pas de penser que c’est avant tout à ça que sert ce film, relancer la machine et renflouer les caisses de la famille Winehouse, peu importe s’il en résulte une oeuvre digne ou pas.