Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.

Success story inspirée d’un fait divers où un vieux semi-clodo cassait la gueule à un autre type, Bad Ass, l’histoire du « epic beared man », avait été une surprise plutôt sympathique, surtout lorsqu’on sait que le réalisateur et scénariste Craig Moss est réputé pour faire de la merde. Du coup, après un succès en bluray et vod le bonhomme a bien compris qu’il fallait faire de la franchise son fond de commerce. Cela dit il faut bien réussir à trouver quelque chose à raconter, car à la base tout ce qu’il y a comme matière première c’est un type qui cogne un autre dans un bus. Epic beared man devient donc malgré lui le héros d’histoires multiples où il fait respecter la loi à coups de pieds aux culs et à tartes dans la gueule.
Dans ce nouvel opus la trame est une nouvelle fois à la hauteur d’un direct-to-video, celle d’une vengeance face à un roi de la pègre qui a zigouillé un ado du quartier. Rien de bien nouveau, si ce n’est la présence exceptionnelle de Danny Glover, pour ainsi dire hilarant tout le long du métrage. Danny réussit même par sa prestance et ses répliques à faire de l’ombre à Danny Trejo qui se limite globalement à faire la mou en distribuant des mandales, même s’il a quelques répliques elles-aussi amusantes. A noter également la présence d’un autre ancien, lui-aussi un Bad Ass, j’ai nommé Andrew Divoff, plus connu pour son rôle de djinn dans les deux premiers Wishmaster.
Côté action on a un peu moins de baston que dans le premier mais ça semble mieux dirigé, mieux huilé, et surtout bien plus sanglant. Le final n’est quant à lui pas des plus mirobolants, surtout face à celui de l’opus précédent.
Fer de lance de Craig Moss, Bad Ass est une nouvelle fois un bon divertissement, davantage une comédie qu’un film d’action, sans non plus être quelque chose sur lequel il faut se jeter. Un troisième opus est annoncé pour 2015, espérons donc qu’il soit aussi amusant que celui-ci, car une fois l’humour retiré il ne reste au final qu’un direct-to-video somme toute très banal.
SlashersHouse
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le 16 mai 2014

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