Barb Wire
3.4
Barb Wire

Film de W.D. Hogan (1996)

Pamela Anderson fait sa pute, se trémoussant, les nichons à l'air...

Seul et unique film du réalisateur David Hogan (on comprend pourquoi lorsque l’on vient de se farcir le film en entier). Barb Wire (1996) est adapté du comic-book éponyme de Chris Warner. L’intrigue se déroule dans un futur proche (en 2017) où l’on se retrouve plongé en plein cœur d’un univers post-apocalyptique à la Mad Max (1979) avec des néo-punks et des néo-nazis en uniformes et où l’héroïne, habillée comme une prostituée (tout en cuir, façon SM et les seins à l’air), patronne d’un bar, faisant mumuse avec des armes à feu.
L’héroïne du comic-book étant très… plantureuse et blonde, la production confia le rôle-titre à (la siliconée) Pamela Anderson, alors en pleine heure de gloire grâce à la série télévisée Alerte à Malibu (1992/1997). Appelée Barb Wire, ce qui signifie "fil barbelé" (on a connu plus sexy comme prénom), cette dernière n’hésite pas à donner de sa personne, permettant ainsi à Pamela Anderson de bien mettre en avant sa plastique (surfaite), comme en atteste les toutes premières minutes du film (dès le générique !), où elle n’hésite pas à se trémousser et à dévoiler face caméra et sous un déluge de flotte, sa généreuse (et écœurante) poitrine. De toute façon, vous vous en doutez, durant tout le film, elle n’aura de cesse de les mettre en valeur, donc ceux qui venaient voir le film pour contempler l’actrice seront aux anges, pour les autres, le calvaire sera long ! Un navet à oublier aussi vite que possible, d’ailleurs dans la même catégorie, on pourra aussi rajouter Cherry 2000 (1987) de Steve De Jarnatt (qui lui aussi se déroulait en 2017, étrange coïncidence...).
Sans grand surprise, le film fut même nominé à quatre reprises aux Razzie Awards (et notamment dans la catégorie de la Pire Actrice pour Pamela Anderson, le jury aurait-il été insensible à ses charmes ?).
Le pire dans tout cela, c’est de constater que malencontreusement nous venons d’avoir eu affaire au remake de Casablanca (1942), le film culte de Michael Curtiz, avec Humphrey Bogart & Ingrid Bergman, quelle honte !


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

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le 29 août 2012

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