"Better Man", sous la houlette de Michael Gracey, cinéaste à qui on doit "The Greatest Showman", propose de narrer la trajectoire de Robbie Williams, depuis ses premiers pas au sein de Take That jusqu'à son ascension en solo, sans occulter ses combats contre ses démons intérieurs. Si une vitalité certaine se dégage des séquences de performance scénique, cette esthétisation excessive tend à minimiser la portée des instants plus personnels ou ténébreux, en réduisant leur résonance affective. L'interprète Jonno Davies, dans le rôle de Williams, propose une prestation pleine de fougue sous les traits d'un singe, mais éprouve des difficultés à véritablement saisir la subtilité et l'aura si particulière du chanteur. "Better Man" se laisse visionner sans réel ennui grâce à sa dimension musicale qui procure une satisfaction certaine.