Critique Big

Quand je disais que je n'aimais pas Tom Hanks, j'avais l'habitude de subir une avalanche de reproches et de longs regards stupéfaits. Pour ma défense il m'avait traumatisée étant petite avec le film Seul au monde, chose assez positive quand on y regarde de plus près, tant cela souligne la grandeur de sa performance.
Bref avec les années qui passent, mon aversion s'estompe pour finalement se transformer en amour inconditionnel (j'exagère à peine), suite au visionnage d'une grande partie de sa filmo. Mais mon gros coup de cœur ne se tourne pas vers des chef-d’œuvres comme Il faut sauver le soldat Ryan ou Forrest Gump, bien que j'aime ces films. Non mon coup de cœur se tourne vers une petite comédie des années 80 : Big. Comment ne pas tomber sous le charme de ce film si drôle et parfois si émouvant? Ce n'est certes pas LE film qui marque la carrière de Tom Hanks mais l'on peut déjà voir tout le talent de ce monsieur.
L'histoire en elle même ne paie pas forcément de mine : un enfant qui fait le vœu d'être grand ("big") et se réveille à l'âge adulte. Il devra alors retrouver la machine qui a exaucé son souhait afin de redevenir un enfant, mais c'est sans compter sur quelques imprévus. Tom Hanks joue donc l'enfant-adulte propulsé dans la vie active à New-York, où il trouvera le job rêvé, testeur de jouets, et l'amour (ici je n'enfonce pas trop le clou car un enfant de 13 ans certes dans un corps d'adulte reste un enfant de 13 ans ayant des relations sexuelles kof kof). Sans compter qu'il ne faut pas perdre de vue l'objectif de redevenir petit pour retrouver sa famille et sa vie.
Tout cela est assez basique mais tellement sympathique à voir, notamment avec certaines scènes aussi belles que cultes, comme la scène du piano tapis avec Tom Hanks et Robert Loggia, ou la scène finale où Tom Hanks revient chez lui et au fil du chemin, redevient un enfant qui nage dans son costume d'adulte.
Une bien belle comédie donc, à voir pour assister à la naissance de la carrière de Tom Hanks et pour découvrir ou redécouvrir avec un brin de nostalgie le monde des années 80.