Une gare, un aéroport. Une fille, un homme. Lui est homme d'affaire, elle est femme de ménage. Paris ville lumière et un Hotel Hilton. C'est la que la rencontre va se faire tardivement.
Les deux recherchent la même chose un désir si fort de liberté qui leur fait pousser des ailes. La longueur des scènes expriment probablement l'ennui dans leur vies. Ils sont la et ne sont pas la en même temps
Ils sont a la fois tout le monde et personne.
Le film est en 4 temps, une vision générale de leurs vie. Ensuite on s’intéresse à Gary. Puis on s’intéresse à Audrey. Enfin le film nous réconforte finalement dans un épilogue final assez réussi.
Un film poétique, on a envie de s'élancer dans les airs avec eux sur Space Oddity de David Bowie. Ce film pourrait paraître ennuyeux, mais il ne l'est pas tellement. En tout cas c'est voulu. La dispute entre Gary et sa femme par exemple est très longue mais reste intéressante cinématographiquement parlant. Ils ne sont jamais cadrés ensemble et ne se voit que derrière un écran. Parce que Gary est lui-même en permanence derrière un écran.
Audrey elle, veut vivre, elle cherche la liberté à tout prix entre étude et travail, car c'est ce qu'elle est, dans un perpétuel dilemme.
Ces deux jeunes gens au milieu de cette foule n'auront pas à choisir, eux ils vont rêver et vivre.
FahrenheitCinema
6

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le 9 juin 2014

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