Alejandro González Inárritu change ici totalement de style.
Auparavant maître du puzzle, il abandonne ses multiples personnages et leur destins qui s'entrecroisent au profit d'un seul plan séquence racontant l'histoire d'un acteur/metteur en scène/scénariste jouant ses dernières cartes sur une pièce de théâtre qu'il a lui même créer.
On est littéralement happé par ce faux plan-séquence qui nous emmène partout tel un making-of de la pièce, comme si c'était le spectateur lui même qui tenait la caméra, impuissant, tel un stagiaire, assistant à un véritable bordel sans nom au sein de la troupe.
Dommage que le scénario ne soit pas plus profond, ce qui est souvent le cas avec ces films filmés de la sorte.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films de 2015 et Les meilleurs films d'Alejandro González Iñárritu
Créée
le 24 févr. 2015
Critique lue 562 fois
6 j'aime
Iñárritu est sans aucun doute un réalisateur de talent, il suffit de jeter un œil à sa filmographie, selon moi il n’a jamais fait de mauvais film, de "Babel" à "Biutiful" on passe de l’excellence au...
le 12 févr. 2015
147 j'aime
16
"Birdman", le film sur cet acteur en pleine rédemption à Broadway, des années après la gloire du super-héros qu'il incarnait, n'est pas si mal. Il ose, il expérimente, il questionne, pas toujours...
Par
le 10 janv. 2015
141 j'aime
21
La promotion de Birdman était une double fausse piste. La bande-annonce se concentre avant tout sur les fantasmes blockbusteriens du personnage principal, qui n’occupent finalement qu’une portion...
le 6 févr. 2015
136 j'aime
46
There Will Be Blood, The Master, deux films qui m'ont bouleversé au point d'en faire Paul Thomas Anderson mon cinéaste favoris. C'est simple, ces deux films avec Il était une fois dans l'Ouest font...
le 10 mars 2015
9 j'aime
4
Génerique (Titre à revoir. Peut-être AVCésar ou Behind the scenes) Énorme déception qu'est le dernier Cohen. Film hommage sur l'âge d'or Hollywoodien, Avé César souffre d'un manque d'épaisseur et de...
le 11 févr. 2016
8 j'aime
3
Second film du réalisateur que je découvre après "J'ai rencontré le diable" et c'est cette même gueule d'ange charismatique que je retrouve devant la caméra : il ne m'en fallait pas plus pour rentrer...
le 22 févr. 2015
8 j'aime
8
