Deux potes rentrent du Vietnam un peu amoché. L’un est défiguré, l’autre, enfermé à l’asile. Véritable histoire de bras cassés, Birdy se révèle être une magnifique histoire d’amitié. Entre souvenirs et redécouverte, ils vont tenter de retrouver le lien qui les unissaient auparavant.
Le trame narrative est toute simplement géniale. Le réalisateur parvient à nous raconter son histoire, ses deux personnages en mêlant habilement flash-back, souvenir, rêveries et réalité. Ainsi il nous parle d’un réel problème, d’une dure réalité, de manière poétique et tendre et il nous révèle petit à petit les pensées de Birdy. Entrer dans son monde, son univers, comprendre sa réaction, sa vision des choses, est une réelle étape dans le film. Le spectateur s’enfonce aux cotés des personnages dans cette histoire et lui aussi, y laissera des plumes.
Car Birdy veut voler. Amoureux des oiseaux il se passionne pour eux et fini par rêver d’en devenir un. Entre hallucinations, rêveries et réels désirs, son caractère se dessine là où commence la folie. Tout le film nous parle de ce seuil, cet séparation entre le réel et la folie. Le spectateur s’attache alors aux personnages pour les comprendre, il s’intéresse simplement à eux, ces deux paumés, tente de comprendre à quel point ils sont fous.