Blade Ruinneur
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La réalisation d’une suite d’un film culte de SF tel que le Blade runner de Ridley Scott est casse gueule ; mais j’avais peu d’inquiétude sachant que l’œuvre était entre les mains de Denis Villeneuve, l’un des meilleurs réalisateurs du moment. Et je n’ai pas été déçu. Blade runner 2049 est une réussite et fait passer Villeneuve à un niveau supérieur d’excellence. Tout d’abord, ce qui marque d’emblée la rétine est que ce Blade runner est une claque visuelle. On le doit à Roger Deakins, le directeur de la photographie, qui a obtenu un oscar mérité. Fidèle à l’ambiance du Blade runner de Ridley Scott, on a droit à un Los Angeles bien glauque, une société surpeuplée, avec des publicités envahissantes, mais ce blade runner ajoute des décors épurés avec un gros travail dans le jeu des lumières. Certains plans sont magnifiques. Blade Runner 2049 n’est pas qu’un film contemplatif. Comme dans le premier, on suit un blade runner, mais cette fois-ci, qui n’est pas humain, car K est issu de la dernière génération de répliquant, qui enquête pour retrouver et éliminer les anciennes générations rebelles. Une découverte va l’amener à s’interroger sur lui-même et créer des doutes existentiels. L’intrigue va l’amener à retrouver Rick Deckard (Harrison Ford) qui donnera lieu à une scène d’anthologie dans une salle de spectacle. On retrouve ici aussi développé l’interrogation sur la question de la définition de l’humanité, de ce qui fait un homme et le distingue des répliquants, ces clones créés pour servir l’homme. Blade runner n’est pas qu’une œuvre de SF mais aussi une histoire d’amour dont l’expression m’a particulièrement touché. J’ai en effet touché par cette relation entre K et Joi. Ce qui me conduit à dire que Blade Runner 2049 est aussi une claque émotionnelle. Certains reprocheront à ce film un manque de rythme. Mais, c’est un choix qui ne m’a pas dérangé.
Créée
le 6 mars 2018
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