À cause d'une réplique du séisme à Bangkok, j'ai manqué les premières minutes. Je ne sais donc pas ce qui est arrivé au père de Snow White. Ça n'a pas dû trop bloquer ma compréhension. Hasard total, j'avais réservé ma séance pile au moment de cette 2e évacuation. Voir que le ciné était ouvert alors que je m'attendais à ce que le bâtiment ait été évacué aussi était une bonne nouvelle et m'a mis dans une bonne disposition (surtout que, coincé dehors et dans l'impossibilité de travailler, c'était un bon moyen de passer le temps).
Sur le film en lui-même, j'ai un avis globalement positif, avec quelques bémols. J'ai été enchanté une bonne partie de la projection de retrouver le dessin animé fondateur de mon enfance dans un nouvel écrin.
+ Blanche Neige, les Nains, la sorcière ;
- le "Prince", qui n'en est pas un (pas grave), mais qui surtout n'est pas assez beau haha, les chansons, trop forcées, comme souvent dans les comédies musicales US où ça braille à gorge déployée (certains morceaux restent très réussis et divertissants cependant, notamment les plus connus : "Heigh-ho", "Siffler en travaillant" - à noter que je l'ai vu en vo), l'absence du cercueil de verre (la poésie sacrifiée sur l'autel du pragmatisme) et enfin, mais là c'est moi, la dimension politique qui m'a gonflé.
Je préfère la version purement conte, où la reine est jalouse de la beauté de Blanche Neige (motivation de conte), et Blanche Neige inspire l'amour par sa pureté, sa gentillesse et sa beauté (ce qui est encore le cas ici, mais ils ont rajouté une dimension d'héroïne).
Si j'enlève cette fable politique, qui pour moi va à l'encontre de l'esprit du conte/des contes, j'ai trouvé cette nouvelle version, visuellement proche de l'original, plutôt plaisante et réussie.